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  • «Les enfants du large» de Virginia Tangvald et les 50 ans de La Maison Loiseau à Saulieu
    Nicolas, un roman très étonnant ce matin. Celui de Virginia Tangvald, chez Lattès. Ça s’appelle "Les enfants du large". Et bon, j’avoue que quand j’ai vu le roman, je me suis dit : encore une histoire de recherche du père, de quête de racine. Et en fait, pas du tout. Ça commence en 1991 avec un double naufrage, terrible. Au large du Venezuela, à proximité de l’île de Bonaire. Dans le premier bateau, il y avait Peter Tangvald et sa fille de 7 ans, Carmen. Morts tous les deux. Dans le deuxième bateau, il y avait Thomas, le fils de Peter, un ado, qui lui a survécu miraculeusement. Peter Trangvald, c’était un navigateur-aventurier qui forçait l’admiration par les périples qu’il racontait lui-même dans différents journaux. Il était surnommé le marin le plus triste au monde, il trimballait une blessure intérieure avec lui. Il était suivi par une réputation un peu étrange, deux de ses compagnes qui l’accompagnaient en mer, deux sont mortes dans des circonstances bizarres. L’une tuée par des pirates à Bornéo. L’autre tombée à la mer. Il les a tuées ? Il y a eu des soupçons. À Brunei, après l’histoire de pirates, un journal a titré : "Attaque de pirates, ou le parfait meurtre matrimonial". Mais, aucune preuve, hein. Rien. En tout cas, on se rend compte assez vite que Peter Tangvald ne ressemble pas à la légende qu’il s’était forgée et le mythe qu’on en a fait. Alors, Virginia enquête. Elle est née sur le bateau de son père en 1986. Mais sa mère à elle a fui le navire juste après sa naissance, donc elle ne l’a pas connu. Elle a rencontré son frère, Thomas, bien plus tard. Mais lui aussi est mort en mer !  Elle part à la rencontre de ceux (et celles) qui l’ont connu. L’une d’entre elles lui dit quand elle la contacte qu’elle a peur de lui faire du mal en lui racontant ce qu’elle sait. Bonne ambiance. Elle essaye de trouver une réponse, d’en savoir plus sur la mort de Lydia, la mère de Thomas, tuée donc par les pirates. Mais à Brunei, pas de réponse, Interpol non plus. Et puis, elle trouve la trace d’un dossier aux affaires étrangères. Mais : dossier confidentiel. Elle obtient une dérogation. Elle ouvre. Et vous lirez le livre. Enfin, ce n’est pas un polar ! Elle part sur les lieux du double naufrage aussi, pour essayer d’en savoir plus. C’est touchant, délicat… C’est prenant aussi. Et vif. Comme une bourrasque. "Les enfants du large" de Virginia Tangvald.     L es 50 ans de La Maison Loiseau à Saulieu Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    4:51
  • À la découverte de Montréal et «Les Fourmis» de Bernard Werber
    Vanessa comme chaque vendredi, on part hors de France avec un bon plan ce matin on s’envole pour Montréal. Là vous vous dites Montréal, un bon plan à 6000 kilomètres ? Ça vous coute autant qu’un trip en Europe, les billets sont hyper accessibles. Faut prendre vos billets avec Air Transat, les vols les moins chers, mais avec un standing quali. Elle a été élue meilleure compagnie aérienne loisirs au monde. Pas mal de promotions. Des vols depuis huit villes en France : exemple départ de Paris ou Toulouse en août ou septembre à partir de 338 euros. Autre raison : un autre continent, hyper dépaysant. Et L’été c’est ultra sympa. La saison des festivals, pas mal sont gratuits et en plein air : la liste est longue. Je vous donne quelques coups de cœur : l’international des Feux Loto Quebec. Une compétition de feux d’artifices, au rythme d’Abba, Elton John ou Coldplay . Le lasso Montreal, un festival de country, l’électro et le classique sont mis à l’honneur aussi. Et puis, il y a aussi des festivals culinaires comme Le taco fest. Ça bouge et ses festif, tout ça en plein air ! C’est un poumon d’oxygène et de nature en plus Montréal, non ? Quatre fois plus grande que Paris mais sept fois moins dense, la nature fait corps avec la ville. La preuve : La tour Eiffel des Montréalais c’est un parc, « leur Montagne », le Mont royal. Il a été paysagé par le père de Central Park à New York. Idéal pour randonner. Et de là-haut vous voyez la nature faufiler à travers les rues. Et alors ces quartiers je vous conseille de les découvrir avec une sortie Murale en vélo électrique pour découvrir Les murs peints de la Ville.  La ville du street Art. Des fresques, il n’y en a pas loin de 500. Des graffs qui racontent Montréal comme par exemple les deux à l’effigie de Leonard Cohen qui est né ici. Ils recouvrent chacun un immeuble. Des Murs gigantesques qui contrastent avec les petites maisons de couleurs. Hyper dépaysant. Sympa mais il n’y a pas la plage à Montréal. Et bien si ! en bordure du st Laurent, et souvent en un coup de métro : mes deux spots à moi : la plage de Verdun, et la plage Jean Doré : dans le parc Jean Drapeau sur l’ile Notre dame L’eau du lac est calme. Vous pouvez louer un kayak, un pédalo, une planche… Il y a des transats, des ballons de volley-ball au milieu des canards et des hérons. Une adresse pour dormir ? ITHQ, une institution hôtelière et gastronomique : c’est un hôtel école. Ultra bien situé à Sherbrooke. On a vue sur le Mont Royal. On est déjà sur le plateau. Fiche Pratique Compagnie aérienne : Air transat : www.airtransat.com  Vols directs depuis Paris et la Province Pour plus de confort Option Plus : https://www.airtransat.com/fr-FR/vol-canada/confort-a-bord/option-plus Office du tourisme de Montréal : www.mtl.org City trip dans les couleurs d’automne City trip pour les festivals d’hiver Visite sur les traces du Street Art : Les murales de Montréal avec Fitz Montréal. www.fitzmontreal.com Le spa-sur-l’eau : Le Spa Bota-Bota : www.botabota.ca Hébergement : L’Hôtel de l’ITHQ : www.ithq.qc.ca/hotel-de-lithq       Nicolas, c’est roman culte, un livre au ras du sol. Je l’ai lu il y a 30 ans, maintenant, et je n’ai jamais plus regardé la vie de la même manière. Enfin, la vie des fourmis, en fait. Le livre de poche publie une version cartonnée collector du premier roman de Bernard Werber. Les Fourmis. C’était en 1991. Un livre dont le héros est une fourmi donc. 327ème, oui. Mais il y a aussi 103 683ème, une fourmi soldate. Et il y a aussi des humains, Jonathan Wells, qui hérite de son oncle Edmond, un grand biologiste, spécialiste des fourmis. On suit les deux histoires : celle des humains, et celle de la fourmilière, pas très loin. Bien entendu, les fils finissent par se nouer. L’oncle de Jonathan lui avait interdit de descendre dans la cave de sa maison. Evidemment, il va désobéir. Et il ne remonte pas de la cave. Mystère, mystère… il y a aussi des fils rouges, qui courent tout au long du roman : une énigme. Comment faire quatre triangles équilatéraux avec six allumettes ? Essayez. La clé, c’est de penser autrement. Et puis, il y a des articles de l’encyclopédie du savoir relatif et absolu, rédigé par Edmond Wells, et qui reviendra ensuite dans toute l’œuvre de Bernard Werber. On apprend toujours plein de choses en le lisant. Rien que sur la quatrième de couv, il était écrit : « Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices. » Ce livre a marqué toute une génération. Enorme succès, mais pas tout de suite. Il est arrivé très doucement. Dans des proportions considérables. Werber est une star en Corée et en Russie, par exemple. Et il publie chaque année un nouveau roman. En attendant, on peut lire Les fourmis au livre de poche. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    5:19
  • «Le con de minuit» de Thibault Raisse et des randonnées dans le Massif du Sancy
    Ce matin, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un roman. C’est de la non-fiction narrative, une enquête mais avec les techniques romanesques. Signé Thibault Raisse, l’un de ceux qui avaient écrit l’incroyable enquête de Society sur Dupont de Ligonnès. Là, rien à voir. Ce n’est pas un roman, non, mais le roman d’une vie, et d’une époque. C’est chez Denoël et ça s’appelle "Le con de minuit". Et il y a un sous-titre : « l’histoire vraie de Gérard de Suresnes, sdf devenu star de la radio malgré lui… » Remise dans le contexte. Au milieu des années 90, explose un animateur du soir culte, sur Fun. Max. Max, le starsytem. A partir de 22h, libre antenne, pour parler de tout et de rien et surtout de n’importe quoi. Beaucoup d’absurde, beaucoup de provoc, beaucoup de rire, des jeux débiles, le kikidonc… Tous les matins au collège, des dizaines de milliers d’ado nés entre 1980 et 1984, dont moi, débriefaient l’émission de la veille. Et il y avait dans cette émission certains auditeurs qui devenaient des mascottes. Comme ce Gérard de Suresnes, qui un jour appelle pour lire des poèmes. Le gars est un ancien routier, mais a chuté gravement et se bat contre ses problèmes d’alcool. Ses poèmes sont maladroits, un peu ridicules, oui, mais touchant. Et ce mélange créé un personnage qui devient un auditeur récurent et qui aura même sa propre émission. Il organisait des débats aux thèmes idiots. Et il faut bien le dire, on riait à ses dépens. Et à un moment, un malaise s’est installé, ça faisait moins rire, c’était devenu un peu un grand dîner de con. C’est donc son histoire qui nous est racontée. Absolument. La vie de Gérard, mort en 2005, tombé dans une misère sans nom. Personne ne s’était jamais vraiment demandé d’où il venait, comment il en était arrivé là. et comment il est devenue une star de la radio. Thibault Raisse retrace toute sa vie, retrouve sa fille que Gérard n’a jamais connu. Alors, ça résonne évidemment pour la génération de ceux nés au début des années 80. Mais ça parle à mon avis à tout le monde. L’écriture est d’une justesse de ton peu commune, comme tous les livres de Thibault Raisse. C’est, dans la même page parfois, hilarant et tragique. On referme le livre avec l’impression de connaitre Gérard Cousin, c’est son vrai nom. Et Roseline, sa fille, que l’on salue via les ondes, parce que c’est aussi un grand livre sur la radio. "Le con de minuit" de Thibault Raisse.     On part dans le Massif du Sancy. On part chercher de la verdure et de la fraicheur, là on est sûr d’en trouver. On est en moyenne montagne, à 40 kilomètres au Sud de Clermont Ferrand, autour d’un volcan : le Puits de Sancy. Le plus haut sommet du Massif central. Le plus haut volcan de France : 1885 mètres. C’est un peu la tour Eiffel du territoire : tout tourne autour de lui. Et ce qu’il y a de chouette pour les familles c’est que Les reliefs sont accessibles dès 30 minutes de marche et très rapidement on a déjà des Vues incroyables à 360 degrés. Des panoramas dans tous les sens. La chance c’est que les paysages sont très changeants : des crêtes mais aussi des vallées ! ce qui fait que vous avez aussi bien des forêts, que des lacs, des cascades et des torrents, donc des points de baignade où veux-tu en voilà, mais aussi des sentiers VTT balisés, des sentiers de randonnées etc. Et votre recommandation Vanessa c’est quoi ? Et bien un événement que je trouve très chouette, qui existe depuis 19 ans et qui n’est pas assez connu : Horizons arts-Nature. Des petites randonnées de 20/30 min qui vous emmènent à la rencontre de l’art contemporain. Des Œuvres qui dialoguent avec le paysage. Les artistes se sont réapproprié le paysage, ses légendes pour créer des œuvres engagées. Comme un Magic bus, en référence au bus du roman « Into the wild » mais en bois le bus. Ou le Mirage de Koractis, mon coup de cœur. Les koractis vous savez ce que c’est ? ce sont de grands cactus, Là ils sont en bois font 3 / 4 mètres de haut et sont plantés au sommet d’une montagne. Ça surprend. Mais avec le changement climatique il y aura peut-être un jour des cactus a la place des pins, bien plus tôt qu’on ne le pense. Et pour dormir dans la nature mais pas dans un bus en bois ? On dort chez Nadine dans une maison contemporaine « l’Avancée ». Top parce qu’elle a décoré sa maison avec du mobilier chiné de grands designers. Elle est installée à Murat Le quaire. Magnifique ce village : c’est un balcon sur le Sancy. Fiche Pratique Massif du Sancy : https://www.sancy.com/ Evénement : Horizons Art-nature https://www.horizons-sancy.com/ Hébergement : L’Avancée à Murat Le Quaire https://maison-lavancee.fr/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    4:40
  • Lorient, la ville aux cinq ports et «Le Balato» de Djamel Cherigui
    Ce matin, direction Lorient. Qui va vivre au rythme de son festival interceltique. Comme chaque été. Un incontournable ! Ça commence vendredi. Une semaine de chants et de danse. Cette année, petite surprise, les Irlandais sont mis à l’honneur ! Ça fait 50 ans que Galway et notre ville aux cinq ports sont jumelées : une bonne occasion de l’explorer ! Ville aux cinq ports ? Un pour la construction navale, le commerce, la pêche c’est le premier port français en termes de valeurs. La plaisance et le transport de passagers. Et désormais la Sailling Valley qui se trouve sur la base de Keroman. La base de sous-marins qui avait été construite sous l’occupation allemande et que des skippeurs, comme Franck Cammas ou Alain Gauthier ont commencé à transformer en Hangar à bateaux à la fin des années 90. Et c’est là qu’est donc né le premier pôle international de course au large : Allez-vous promenez sur les pontons : ça va vous faire rêver. Une piqure de rappel du Vendée Globe. Lorient était le port d’attache de 17 bateaux qui ont participé à la course cette année, sur 40 ça faisait beaucoup. Vous pouvez voir 17 bateaux qui vont participer au Vendée Globe. Sur les 40 c’est énorme. Lorient est leur port d’attache, comme Tara Et à la base, il y a aussi la Cité de la voile Eric Tabarly. La Cité de la voile qui organise d’ailleurs en billet couplé, des visites guidées des pontons de ce premier Pôle international de course au large l’été. Et aussi, jusqu’au 3 novembre, des balades sous voiles. Vous embarquez à bord d’un Kaidoz 31 avec un skipper, et vous naviguez dans la rade de Lorient : en toile de fond, l’ile de Groix et la Citadelle de Port Louis. Port Louis qui est notre dernier stop justement. On peut y aller en bateau-bus pour 1,50 euro. Dans la Citadelle, il faut visiter le Musée de la Compagnie des Indes qui a été créé sous Louis XIV. Vous allez tomber nez à nez avec une maquette de bateau exceptionnelle : celle du Soleil d’orient, construit en 1667 sur une friche à Lorient. C’est à lui que Lorient devrait son nom :  « le port pour l’Orient » , en breton « Porzh an Oriant » , qui a donné par contraction  « An Oriant » puis « Lorient » Et votre hébergement ? Le château de Locguenolé qui vient de rouvrir. La Fiche Pratique La ville de Lorient https://www.lorientbretagnesudtourisme.fr/fr/immanquables/lorient/ Le programme du retour de Tara https://fondationtaraocean.org/evenement/retour-goelette-tara-lorient-2024/ Le Musée de la Compagnie des Indes : https://www.lorientbretagnesudtourisme.fr/fr/immanquables/lorient/musee-compagnie-des-indes/ Les balades sous voiles de la Cité de la Voile Eric Tabarly jusqu’au 3 novembre https://www.citevoile-tabarly.com/fr/sortie-en-mer Hébergement : https://www.domaine-locguenole.com/   Nicolas, ce matin, vous nous emmenez dans le nord pour un livre de poche. Avec Djamel Cherigui. Au départ, Djamel Cherigui tient une petite épicerie indépendante à Roubaix, pas très loin de l’église Saint Jean Baptiste pour ceux qui connaissent. Mais un jour, il décide d’écrire et il a connu un joli succès, il y a quatre ans, avec la Sainte Touche. La "sainte touche", c’est le nom qu’on donne au jour de paie dans le nord. Il a publié un deuxième roman ensuite, qui sort au livre de poche. Encore un titre tiré de l’argot : "Le Balato". Qu’est-ce que c’est le Balato ? J’y viens. Le livre s’ouvre au Saturne, un bistrot tenu par tonton Mirouche, l’oncle du narrateur. Le Saturne, c’est un bar insalubre, mais convivial. Il tient grâce à ses piliers : L’Amiral, Pélican, Corbeau, Rachid le boxeur ou Van Gogh, surnommé comme ça parce qu’il n’a qu’une oreille. D’ailleurs, dès le début, ça dérape. Sans aucune raison apparente, Van Gogh a décidé de se pointer en costume trois-pièces, sapé comme un milord. Et en plus ! Nan mais on rêve ! Il fait comme si de rien n’était. Ça, ça ne plait pas du tout à tonton Mirouche. Et l’altercation ne va pas tarder. Une fois par semaine, il y a les soirées Wall Street au Saturne. Tous les volets sont fermés, et la clientèle est triée sur le volet justement. On appelle ça les soirées Wall Street parce que les fonds y circulent aussi vite que dans une salle des changes de chez Lehman Brothers. Bon, c’est un tripot, en gros. Et pour y rester, chaque heure, vous devez payer une taxe à tonton Mirouche, ça s’appelle le Balato. Et pourquoi les clients ne sont pas les mêmes ? Ah, c’est qu’il faut avoir les moyens, ça va vite. Et en fait, ce sont les voyous, les mafieux qui se retrouvent là. Sous l’œil attentif de Bombonne, c’est lui qui raconte. Le neveu de Mirouche. Et un jour, Bombonne voit débarquer le Suisse, qui joue les caïds, et qui est en fait une petite frappe, arnaqueur à la petite semaine et qui embarque Bombonne dans ses aventures. Ça donne une série d’arnaques de bras cassés. Ça part dans tous les sens. C’est écrit dans un style oral qui sonne très juste. On rigole beaucoup. Et à la fin, on rigole moins. Mais je vous laisse découvrir. Il faudra lire pour savoir. "Le Balato" de Djamel Cherigui, au livre de poche. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    4:39
  • «Les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques» de Iain Levison et des ateliers immersifs à Arles
    Un roman étonnant. Le dernier livre de Iain Levison chez Liana Levi et ça s’appelle « Les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques ». L’histoire d’un avocat, Justin Sykes. Avocat commis d’office à Philadelphie, donc pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’en payer un. Pour ceux, exactement, qui gagnent moins de 12.000 dollars par an. C’est étrange, parce que c’est un très bon avocat, il a fait de bonnes études, il pourrait s’occuper de grandes affaires, mais non. Il aime son métier, il a l’impression d’être utile. Il est très fort, il connait tous les arcanes, il sait quel comportement adopté avec quel juge, ce que ses clients doivent dire, comment ils doivent s’habiller – ça compte. La plupart du temps, il s’agit essentiellement de négocier avec le procureur adjoint. Personne n’a envie d’aller au procès, c’est de l’énergie et du temps dépensés pour rien. Et Justin croule sous les affaires. 52 dossiers. Or, il se passe coup sur coup deux choses étonnantes : 1- le procureur adjoint a l’air de vouloir faire un exemple d’un pauvre type dont Justin s’occupe, un gars qui a volé une malheureuse bouteille de whisky, il voudrait lui en mettre pour six ans de prison. Ça ne lui ressemble pas du tout, et de bluff en bluff, on se dirige tout droit vers un procès. Et la deuxième chose ? Encore plus étonnant. Le patron d’une boite de striptease poisseuse, situé dans une zone crado à côté de l’aéroport lui propose 1.000 dollars par semaine pour venir tous les jeudis donner des conseils juridiques à ses danseuses pendant une heure. Ah oui, et il doit aussi dormir dans le motel situé juste en face. Pourquoi, le motel ? Aucune idée pour l’instant. C’est comme ça. Justin hésite un peu, mais après tout, rien d’illégal. Alors, pour 1.000 dollars par semaine, il accepte. Et il se demande bien et on se demande bien où est l’arnaque. Elle arrive ! Mais ce n’est presque pas ça le plus important. Ce qui compte, c’est le style de Iain Levison. C’est du roman noir, du vrai, du bon, avec ce qu’il faut de désinvolture et d’ironie et d’humour… ça s’avale comme une rasade de bourbon dans un film de gangsters. 230 pages. D’une traite. « Les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques » chez Liana Levi.       Vous nous emmenez écouter les cigales à Arles Ambiance cigales À l’occasion des rencontres de la photographie d’Arles. C’est la 56e édition. Et vous allez voir qu’il n’y a pas que les cigales qui chantent à Arles ! Les ateliers aussi. Des ateliers immersifs. Comme ça, on allie vacances et apprentissage, en parallèle des grands festivals d’été. Le territoire est tellement riche culturellement que L’office du tourisme, à monter avec des associations des expériences uniques. Donc évidemment des stages photo. Pour faire de la photo comme un pro. En mode manuel, on parle d’art là et l’IA, on l’oublie aussi. Qui dit Arles dit romanité, vous pouvez vous initier à l’artisanat d’art romain : aux techniques de teinture. À la réalisation d’un bas-relief. Et puis qui dit Arles dit dessin, dit aussi peinture. Van Gogh, évidemment. Exactement, alors lui il vient à Arles pour plusieurs raisons. Dont l’une que j’ai découverte justement avec mon professeur d’atelier Philippe Monnier. Son association s’appelle la Couverture verte, couverture dont parle Van Gogh dans une de ses fameuses lettres. La raison première de sa venue : agrandir, avec son frère Théo, leur collection d’art. ils espéraient trouver des tableaux d’un certain Adolphe Monticelli, qui comme lui peint en couche épaisse. Autre raison : les ciels si Japonais de Provence dont lui a parlés Toulouse Lautrec. Et en effet c’est ce qui va l’hypnotiser. Vous allez tout savoir sur van Gogh à Arles, sa vie, ses techniques de peinture. Pour économiser de l’argent, il taillait des plumes dans de la canne de Provence. Après, à vous de vous lancer et de choisir un de ses tableaux à reproduire. Au moins un détail. Moi je prends les tournesols. Ils chantent comme les cigales. Bref, je me suis régalée avec atelier et en plus pas très cher : 47 euros. Vous avez un hébergement à nous conseiller ? Le bon plan : 80 euros. L’hôtel Le voltaire à deux pas des arènes ! Fiche Pratique : www.arlestourisme.com Peindre comme Van Gogh : www.lacouvertureverte.org Plonger dans l’artisanat romain :https://festival-arelate.com Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    4:14

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Cet été place à la culture sur Europe 1. Tous les jours, Nicolas Carreau sort de sa biliothèque un ouvrage à dévorer sous un parasol, pendant que Vanessa Zhâ, comme avec ses balades du week-end, vous conseille sur les meilleurs endroits où poser sa valise pour se ressourcer.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Generated: 8/5/2025 - 5:58:01 AM