Lorient, la ville aux cinq ports et «Le Balato» de Djamel Cherigui
Ce matin, direction Lorient.
Qui va vivre au rythme de son festival interceltique. Comme chaque été. Un incontournable ! Ça commence vendredi. Une semaine de chants et de danse. Cette année, petite surprise, les Irlandais sont mis à l’honneur ! Ça fait 50 ans que Galway et notre ville aux cinq ports sont jumelées : une bonne occasion de l’explorer !
Ville aux cinq ports ?
Un pour la construction navale, le commerce, la pêche c’est le premier port français en termes de valeurs. La plaisance et le transport de passagers. Et désormais la Sailling Valley qui se trouve sur la base de Keroman. La base de sous-marins qui avait été construite sous l’occupation allemande et que des skippeurs, comme Franck Cammas ou Alain Gauthier ont commencé à transformer en Hangar à bateaux à la fin des années 90. Et c’est là qu’est donc né le premier pôle international de course au large : Allez-vous promenez sur les pontons : ça va vous faire rêver. Une piqure de rappel du Vendée Globe. Lorient était le port d’attache de 17 bateaux qui ont participé à la course cette année, sur 40 ça faisait beaucoup. Vous pouvez voir 17 bateaux qui vont participer au Vendée Globe. Sur les 40 c’est énorme. Lorient est leur port d’attache, comme Tara
Et à la base, il y a aussi la Cité de la voile Eric Tabarly.
La Cité de la voile qui organise d’ailleurs en billet couplé, des visites guidées des pontons de ce premier Pôle international de course au large l’été. Et aussi, jusqu’au 3 novembre, des balades sous voiles. Vous embarquez à bord d’un Kaidoz 31 avec un skipper, et vous naviguez dans la rade de Lorient : en toile de fond, l’ile de Groix et la Citadelle de Port Louis. Port Louis qui est notre dernier stop justement. On peut y aller en bateau-bus pour 1,50 euro. Dans la Citadelle, il faut visiter le Musée de la Compagnie des Indes qui a été créé sous Louis XIV. Vous allez tomber nez à nez avec une maquette de bateau exceptionnelle : celle du Soleil d’orient, construit en 1667 sur une friche à Lorient. C’est à lui que Lorient devrait son nom : « le port pour l’Orient » , en breton « Porzh an Oriant » , qui a donné par contraction « An Oriant » puis « Lorient »
Et votre hébergement ?
Le château de Locguenolé qui vient de rouvrir.
La Fiche Pratique
La ville de Lorient https://www.lorientbretagnesudtourisme.fr/fr/immanquables/lorient/
Le programme du retour de Tara https://fondationtaraocean.org/evenement/retour-goelette-tara-lorient-2024/
Le Musée de la Compagnie des Indes : https://www.lorientbretagnesudtourisme.fr/fr/immanquables/lorient/musee-compagnie-des-indes/
Les balades sous voiles de la Cité de la Voile Eric Tabarly jusqu’au 3 novembre https://www.citevoile-tabarly.com/fr/sortie-en-mer
Hébergement : https://www.domaine-locguenole.com/
Nicolas, ce matin, vous nous emmenez dans le nord pour un livre de poche.
Avec Djamel Cherigui. Au départ, Djamel Cherigui tient une petite épicerie indépendante à Roubaix, pas très loin de l’église Saint Jean Baptiste pour ceux qui connaissent. Mais un jour, il décide d’écrire et il a connu un joli succès, il y a quatre ans, avec la Sainte Touche. La "sainte touche", c’est le nom qu’on donne au jour de paie dans le nord. Il a publié un deuxième roman ensuite, qui sort au livre de poche. Encore un titre tiré de l’argot : "Le Balato".
Qu’est-ce que c’est le Balato ?
J’y viens. Le livre s’ouvre au Saturne, un bistrot tenu par tonton Mirouche, l’oncle du narrateur. Le Saturne, c’est un bar insalubre, mais convivial. Il tient grâce à ses piliers : L’Amiral, Pélican, Corbeau, Rachid le boxeur ou Van Gogh, surnommé comme ça parce qu’il n’a qu’une oreille. D’ailleurs, dès le début, ça dérape. Sans aucune raison apparente, Van Gogh a décidé de se pointer en costume trois-pièces, sapé comme un milord. Et en plus ! Nan mais on rêve ! Il fait comme si de rien n’était. Ça, ça ne plait pas du tout à tonton Mirouche. Et l’altercation ne va pas tarder.
Une fois par semaine, il y a les soirées Wall Street au Saturne. Tous les volets sont fermés, et la clientèle est triée sur le volet justement. On appelle ça les soirées Wall Street parce que les fonds y circulent aussi vite que dans une salle des changes de chez Lehman Brothers. Bon, c’est un tripot, en gros. Et pour y rester, chaque heure, vous devez payer une taxe à tonton Mirouche, ça s’appelle le Balato.
Et pourquoi les clients ne sont pas les mêmes ?
Ah, c’est qu’il faut avoir les moyens, ça va vite. Et en fait, ce sont les voyous, les mafieux qui se retrouvent là. Sous l’œil attentif de Bombonne, c’est lui qui raconte. Le neveu de Mirouche. Et un jour, Bombonne voit débarquer le Suisse, qui joue les caïds, et qui est en fait une petite frappe, arnaqueur à la petite semaine et qui embarque Bombonne dans ses aventures. Ça donne une série d’arnaques de bras cassés. Ça part dans tous les sens. C’est écrit dans un style oral qui sonne très juste. On rigole beaucoup. Et à la fin, on rigole moins. Mais je vous laisse découvrir. Il faudra lire pour savoir.
"Le Balato" de Djamel Cherigui, au livre de poche.
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